Du cabaret à la synchronisation labiale, un jeu des plus ludiques consiste à faire sienne la voix d’un autre. Ventriloqué par une série de voix médiatiques que le spectateur peut s’amuser à reconnaître, l’acteur d’Il faut se tromper glisse de pièce en pièce et de personnage en personnage durant une déambulation dominicale dans son appartement. Au-delà du brouillage des identités, la performance magistrale de Valentin Dilas, habilement mise en scène par Jean Boiron Lajous, nous parle de la façon dont nous incorporons les discours des autres et dont leurs chemins intérieurs structurent nos attitudes, jusqu’à notre démarche.